Voyeurisme : simple plaisir ou véritable perversion ?
Regarder et être regardé à toujours fasciner les plus exhibitionnistes. Pour ne pas se tromper, se promènent parfois nus pour la joie de leur partenaire. Qui espionnent les personnes dans des situations intimes et les couples qui font l’amour pour ressentir l’excitation et la sexualité. Le voyeurisme est un plaisir. La personne souffrant de cette perversion a généralement des difficultés à avoir des relations et limite son activité sexuelle à la masturbation, en utilisant des images voyeuristes.
Le voyeurisme indique le plaisir de nature sexuelle provoqué par le regard
Ce n’est pas nécessairement une perversion ou une paraphilie. Il le devient lorsqu’il est la seule forme de satisfaction sexuelle du sujet et de nature à créer des dommages ou des limitations à sa vie relationnelle.
Le voyeurisme est un fantasme répandu qui ne se limite pas à la sexualité. Habituellement, les voyeurs n’entrent presque jamais en contact avec les personnes qu’ils espionnent. Mais leur plaisir vient simplement de violer l’intimité des sujets qu’ils ont observés.
Selon Freud et la psychanalyse, cette perversion renvoie au désir qu’ont tous les enfants de jeter un coup d’œil par la serrure de la chambre de leurs parents ; à l’âge adulte, la scène se répète alors en imaginant espionner les relations sexuelles d’autrui.
Le voyeurisme n’est pas nécessairement une paraphilie ou une perversion. Il le devient lorsqu’il s’agit de la seule forme de satisfaction sexuelle atteinte par le sujet. Au point de causer des dommages ou des limitations à sa vie relationnelle. Toute personne liée à l’acte d’espionnage de la vie privée d’une autre personne peut être définie comme voyeur. C’est par exemple le cas de la télé-réalité. De la presse rose ou des pages web qui proposent de nous faire entrer dans la vie de stars ou de parfaits inconnus.
La question que nous devons alors nous poser est la suivante : où s’arrête le fantasme et où commence la perversion ?
Quand le voyeurisme est-il pathologique ?
Quand les voyeurs passent une grande partie du temps dont ils disposent, à chercher des occasions de regarder, au détriment de la vie quotidienne, des engagements, du travail.
Les personnes dépendantes de ce trouble ne recherchent aucun contact sexuel avec ceux qu’elles regardent.
Bien que dans certaines cultures, il existe de nombreuses opportunités pour pouvoir observer des activités sexuelles de manière totalement légale (pornographie numérique, films érotiques, sites internet spécifiques), de nombreux comportements voyeuristes peuvent conduire à des démêlés avec la justice (qui espionne les couples qui font l’amour pour ressentir l’excitation et le plaisir sexuel).
Criminalisation des comportements voyeuristes
Dans certaines cultures, le voyeurisme est considéré comme une perversion. Dans plusieurs pays, il est classé comme un délit sexuel.
- Le Royaume-Uni a ajouté ce comportement à la loi sur les délits sexuels de 2013, criminalisant ainsi le fait d’observer quelqu’un sans son consentement.
- À la fin de 2005, le Canada a promulgué une loi similaire, déclarant le voyeurisme un crime sexuel.
- Les États-Unis pénalisent également cette pratique dans neuf de leurs États.
Alors attention si vous voyagez !